Sahara – Alger (1981-2003)

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Alger, el djezaïr…

J’ai vu le jour face à la mer sur les hauteurs d’un ancien nid de corsaires qui porte le nom d’île en arabe : el djezaïr.

Hommage à Pierre-Jean Buffy

toi, dans la parenthèse du voyage, tu voulais vivre « hors de l’espace nommé », en un lieu incandescent calmé par ton regard…

Désert

Tous ces paysages en nous ramenés du fond du regard.
Ces moments de sensation inouïe, d’envahissement jusqu’à une forme de plénitude

En amont de l’oubli

Un jour, il vécut une suite éternisée
d’instants qui ne séparent rien

Venise (1987-2002)

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Venise, miroir des signes…

On est d’abord marin à Venise, puis arpenteur, livré au lacis de l’eau et des venelles. On dérive et il faut découvrir ses amers.

Le labyrinthe de Venise

Le labyrinthe de Venise n’est pas une construction mythique qui mènerait à un centre secret, ni une figure de notre perplexité.

L’eau, à Venise…

Vénus née de la boue ; Venise conquise sur la mer avec la fierté légitime des îles qui se savent précieuses.

La ville tient son unité de sa fragmentation…

La ville tient son unité de sa fragmentation.

Ici, les arbres sont des individus…

Ici, les arbres sont des individus et règnent en princes des jardins.

La couleur est-elle « le rêve de la lumière » ?

Cette ville n’existe qu’en couleur et l’on peut se demander si l’ombre n’en est pas le révélateur.

On est chez soi dans ce paysage…

Dans les calli, sur les fondamente, court avec l’eau un fil absent de rumeur chargé de sons intacts…

Les ponts…

Les ponts assemblent les mondes depuis leur double racine avec la générosité commune à tous les passeurs.

Les portes

Les portes déshéritées, à l’écart de plus pimpantes et repeintes le long des voies commerçantes…

Rio Mocenigo

Souvent, il revient vers son rio préféré.

La nuit tombée…

La nuit toute ville est étrangère, et Venise davantage avec ses voies peu éclairées…

Monologue des sources (1987)

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 Lionel Ehrhard : Dimensions de la nuit

L’intelligence qu’on n’a pas, déborde. Nous précède, nous suit. Ou bien on l’éclaire prodigieusement, et bien sûr toujours trop. Par amour ou par viol, comme on cesse d’être un arbre. Alors qu’on savait tout déjà, on doit se résigner à penser, sortir du...

Monologue des sources, extraits

Monologue des sources, Lachenal & Ritter-Gallimard, 1987 Recueil écrit en commun avec Lionel Ehrhard © Gallimard Monologue des sources - Poésie - Lachenal & Ritter-Gallimard, 1987 Lionel Ehrhard - photographie de P.-J. Buffy, janvier 1985 Lionel...

Belle-Île-en-mer (1980-1997)

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La mémoire étoilée…

Peut-être ne mesurons-nous la force de nos rêves qu’à l’aune de paysages que nous avons élus et qui nous ont révélés.

Si l’étranger perd un monde…

Si l’étranger perd un monde, c’est pour en gagner un autre fait de brisures et de songes mêlés.

Il ne s’interroge pas…

Il ne s’interroge pas – la fleur est sans pourquoi, simplement parce qu’elle est fleur.

La première fois, il faisait froid…

La première fois, il faisait froid, c’était la fin de l’automne.

L’arbre de Grand-Village…

Je me souviens encore avoir surpris, près de Grand-Village, la silhouette d’un homme face à un arbre isolé sur l’arête d’un champ, un peu penché sous l’action des vents.

Les voyageurs-nés…

Les voyageurs-nés, tous ceux qui s’en allèrent en quête de leur « étoile d’Orient », cherchent par-delà l’étendue de leur enchantement ou de leur désillusion…

En amont de l’oubli (1989-1995) suivi de Notes sur En amont de l’oubli (2008-2013)

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Notes sur En amont de l’oubli (inédit – extraits)

Tout écrit rapportant une expérience (au sens fort ou anglais du terme) est un livre des distances, et qui ne peut s’écrire que pas à pas. Distance de soi à soi, de soi à l’autre, distance de soi au monde. Distance dans la distance, qui est distance...

L’Orée des yeux & Approche du Pays blanc

Les marais salants de la presqu’île guérandaise (Guérande 1982-2015)
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Approche du pays blanc, texte intégral

En 1983, Pierre-Jean Buffy désira publier l’œuvre d’un photographe nantais sur les marais salants du pays guérandais qui correspondait tout à fait à ce que nous recherchions. Il me demanda d’accompagner de mes textes les images de Paul Morin dans « L’Orée...

BASE

(Base sous-marine allemande de Saint-Nazaire, 2003-2013)
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Émotions murales

Murs soutenant cette vaste carcasse chargée d’une histoire douloureuse, aujourd’hui rendus à leur souvenir…

Un paysage-mémoire

Ce qu’on appelle “ mémoire ” est un songe volé aux années.

Sur les murs, des « personnages » …

Sur les murs, des sortes de  » personnages  » semblent chercher une forme.

Des murs, de l’Histoire et des hommes

Il faut ouvrir le grand livre d’écritures qui rapporte la légende des murs, de l’Histoire et des hommes…

L’image, les mots…

La chose vue dans l’objectif est toujours un étonnement.

Sur le toit-terrasse

Quelque chose de terrible demeure sur le toit-terrasse où les fantômes des murs ne parviennent pas à s’arracher à leurs cicatrices.

No man’s land (Hiver 2004)

L’œil hésite dans les alvéoles 12, 13, 14, les plus sombres et interdites.

Les rectangles et le vide

Murs percés de regards. Traversées d’échos, des trouées de lumière réfléchissent au bord de l’eau les présences du dehors en les rendant sensibles.

Du détail matériel à la vocation d’horizon

Le travail des murs, en ses figurations sauvages comme en ses abstractions improvisées, est comme un antidote ironique aux autodafés nazis de “ l’art dégénéré ”.

Les lumières et les heures

Le matin, les ombres sont calmes, patientes, comme les promeneurs sur les ramblas le long de l’eau, les pêcheurs assis au bord des pontons.

Les 6 éléments (2011-2015)

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Air

Énergétique, spirituel et physique, l’air en sa légèreté n’a de cesse de circuler du nuage à l’océan et unit notre souffle à la respiration du monde…

Bois

Le bois, c’est l’arbre du monde entier menacé par la folie des hommes – alors, où le trouver ?

Eau

La Terre comme notre corps vit sous le règne de l’eau. Quand l’Homme cherche la vie dans l’Univers, il espère découvrir sa trace.

Métal

Pour notre sixième élément, il a bien fallu se prendre au jeu, mais cela a tourné bien vite au casse-tête… chinois.

Terre

J’entretiens avec la terre une complicité paradoxale faite de souffrances et de joie.

Les haïkus de l’Erdre (2017)

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La cascade

Dans l’Île de Versailles, à intervalles réguliers durant des années, j’ai observé la cascade tandis que, au fil des aspersions pour les pieds et des arcs-en-ciel pour les yeux, s’égrenaient dans ma tête quelques notes de haïkus.

Bâtiments et péniches

Dans La forme d’une ville, Julien Gracq jugeait l’architecture de Nantes globalement médiocre : “des immeubles de sous-préfecture”.

Les insolites de l’Erdre

L’effet étonnant du hasard, le surprenant, l’insolite – toute la grâce d’une réalité brute et soudainement déplacée lorsque des pans entiers du réel basculent dans l’imaginaire.

Les ponts

Sous des ponts nantais coule l’Erdre, et nos amours peut-être.

L’Erdre gelée

Les rivières enregistrent des événements calendaires mémorables avec leurs crues et périodes glaciaires

Le monde de l’eau

L’eau m’a toujours accompagné au cours de mes flâneries, dans ma quête d’images poétiques et photographiques.

Le monde de l’air

Les berges d’une rivière sont des lieux privilégiés où « prendre l’air », où venir s’aérer physiquement et mentalement.

Le monde des arbres

Entre terre, ciel et eau, l’arbre est le seigneur des intermondes, l’intercesseur auquel nous devrions ressembler.

La mangrove

En amont du pont de la Tortière, du côté des Facultés et de Port-Boyer sur la rive gauche, s’étend une  » mangrove « , une réserve chaotique et marécageuse composée d’humus, de vases limoneuses, de décoctions végétales, d’arbres abattus.

Voir aussi…

Paysages métamorphiques (2015-2016)

Muséum d’Histoire naturelle de Nantes Métropole
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Jules Verne (2015…)

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