On est chez soi dans ce paysage…

On est chez soi dans ce paysage…

Dans les calli, sur les fondamente, court avec l’eau un fil absent de rumeur chargé de sons intacts, et le matin on distingue sa qualité discrète et précise entre mille petits bruits. Dans une ambiance de village, en fin d’après-midi, les cloches égrènent...
Les ponts…

Les ponts…

Les ponts assemblent les mondes depuis leur double racine avec la générosité commune à tous les passeurs. Ils ne prétendent pas aux fastes dorés ni à la verticalité altière des façades, et l’on sent bien qu’existe entre eux une fraternité : celle de la...
On est chez soi dans ce paysage…

Les portes

Les portes déshéritées, à l’écart de plus pimpantes et repeintes le long des voies commerçantes, convient le désir paresseux des rêveurs à étirer dans leur suite des kilomètres de ville mentale… Portes en déshérence avec leurs craquelures, leurs lézardes,...
Rio Mocenigo

Rio Mocenigo

Souvent, il revient vers son rio préféré. Chaque mur est un seuil qui invite à un langage de plus en plus dépouillé à force de solitude ; chaque faille, chaque fissure, chaque plaie, éveille des ciels, des pays… Les choses qui l’enchantent parlent...